Reporters Without Borders/Reporters sans frontières
Reporters Without Borders/Reporters sans frontières
Press release
12 September 2006
CAMBODIA
JOURNALIST GETS DEATH THREATS OVER CORRUPTION REPORTS
Reporters Without Borders is extremely concerned about death threats made against TV journalist Soy Sopheap after he made revelations on air about accusations of corruption against officials and members of the military.
An anonymous letter was left on 8 September 2006 in front of a Phnom Penh bar habitually frequented by the city's journalists. "I've had it in for you for a long time, dirty Soy Sopheap," the letter read. "Watch out for yourself when you criticise the stars; it means death". The word 'stars' refers to generals.
"It is always very dangerous for Cambodian journalists to handle reports of corruption among the power elites," the press freedom organisation said. "We urge the authorities to carry out an exhaustive and impartial investigation to track down those behind these death threats and to provide Sopheap with protection if needed."
Information minister, Khieu Kanharith, has promised a full investigation.
Since 2005, Sopheap has produced reports favourable to the Hun Sen government on the pro-government CTN channel. On 2 August he was taken off the review of the morning newspapers after mentioning a report on corruption within the state. Sopheap also presented a Sunday evening programme on the TV channel, which is owned by businessman Kit Meng.
"I have often reported on remarks by the head of government, including when he threatened to sack, those, including the generals, who are implicated in expropriation of land," Sopheap told the newspaper Cambodge Soir.
Last July, the editor of Sralanh Khmer, You Saravuth, was forced to flee to Thailand after being charged with putting out "false information" and receiving death threats. He had published an article, implicating Hun Tho, a nephew of prime minister Hun Sen.
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CAMBODGE
UN JOURNALISTE MENACE DE MORT APRES DES REVELATIONS SUR DES FAITS DE CORRUPTION
Reporters sans frontières est préoccupée par les menaces de mort dont est l'objet le journaliste Soy Sopheap qui avait relayé à l'antenne des accusations de corruption à l'encontre de militaires et de fonctionnaires.
"Il est toujours très risqué pour les journalistes cambodgiens de traiter sereinement de la corruption des élites au pouvoir. Nous demandons aux autorités de mener une enquête exhaustive et impartiale pour identifier les auteurs de ces menaces de mort, et de fournir, si nécessaire, une protection à Soy Sopheap", a affirmé Reporters sans frontières.
Le ministre de l'Information, Khieu Kanharith, a promis une enquête sur cette affaire.
Le 8 septembre 2006, un inconnu a déposé une lettre anonyme devant un bar où des journalistes de Phnom Penh se rendent habituellement : « Je t'en veux depuis longtemps, sale Soy Sopheap. Attention à toi, quand tu critiques les étoiles, c'est la mort. » Les étoiles désignent les généraux.
Depuis 2005, Soy Sopheap est connu pour ses commentaires favorables au gouvernement de Hun Sen sur la chaîne de télévision CTN. Le 2 août, il avait perdu la responsabilité de la revue de presse matinale suite à une mention d'un rapport sur la corruption au sein de l'Etat. Soy Sopheap animait également le dimanche soir une émission politique sur cette chaîne progouvernementale détenue par l'homme d'affaires Kit Meng.
« J'ai rapporté souvent les propos du chef du gouvernement, notamment quand il menaçait de destitution ceux, y compris les généraux, qui sont impliqués dans des expropriations de terres », a affirmé Soy Sopheap au journal Cambodge Soir.
En juillet dernier, le rédacteur en chef de Sralanh Khmer, You Saravuth, avait été contraint de se réfugier en Thaïlande après avoir été poursuivi en justice pour diffusion de "fausses informations" et menacé de mort. Il avait publié un article impliquant Hun Tho, un neveu du Premier ministre Hun Sen.
-- Vincent BrosselAsia - Pacific DeskReporters Sans Frontières5 rue Geoffroy Marie75009 Paris33 1 44 83 84 7033 1 45 23 11 51 (fax)
asia@rsf.org
www.rsf.org
www.leblogmedias.com (en français)
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12 September 2006
CAMBODIA
JOURNALIST GETS DEATH THREATS OVER CORRUPTION REPORTS
Reporters Without Borders is extremely concerned about death threats made against TV journalist Soy Sopheap after he made revelations on air about accusations of corruption against officials and members of the military.
An anonymous letter was left on 8 September 2006 in front of a Phnom Penh bar habitually frequented by the city's journalists. "I've had it in for you for a long time, dirty Soy Sopheap," the letter read. "Watch out for yourself when you criticise the stars; it means death". The word 'stars' refers to generals.
"It is always very dangerous for Cambodian journalists to handle reports of corruption among the power elites," the press freedom organisation said. "We urge the authorities to carry out an exhaustive and impartial investigation to track down those behind these death threats and to provide Sopheap with protection if needed."
Information minister, Khieu Kanharith, has promised a full investigation.
Since 2005, Sopheap has produced reports favourable to the Hun Sen government on the pro-government CTN channel. On 2 August he was taken off the review of the morning newspapers after mentioning a report on corruption within the state. Sopheap also presented a Sunday evening programme on the TV channel, which is owned by businessman Kit Meng.
"I have often reported on remarks by the head of government, including when he threatened to sack, those, including the generals, who are implicated in expropriation of land," Sopheap told the newspaper Cambodge Soir.
Last July, the editor of Sralanh Khmer, You Saravuth, was forced to flee to Thailand after being charged with putting out "false information" and receiving death threats. He had published an article, implicating Hun Tho, a nephew of prime minister Hun Sen.
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CAMBODGE
UN JOURNALISTE MENACE DE MORT APRES DES REVELATIONS SUR DES FAITS DE CORRUPTION
Reporters sans frontières est préoccupée par les menaces de mort dont est l'objet le journaliste Soy Sopheap qui avait relayé à l'antenne des accusations de corruption à l'encontre de militaires et de fonctionnaires.
"Il est toujours très risqué pour les journalistes cambodgiens de traiter sereinement de la corruption des élites au pouvoir. Nous demandons aux autorités de mener une enquête exhaustive et impartiale pour identifier les auteurs de ces menaces de mort, et de fournir, si nécessaire, une protection à Soy Sopheap", a affirmé Reporters sans frontières.
Le ministre de l'Information, Khieu Kanharith, a promis une enquête sur cette affaire.
Le 8 septembre 2006, un inconnu a déposé une lettre anonyme devant un bar où des journalistes de Phnom Penh se rendent habituellement : « Je t'en veux depuis longtemps, sale Soy Sopheap. Attention à toi, quand tu critiques les étoiles, c'est la mort. » Les étoiles désignent les généraux.
Depuis 2005, Soy Sopheap est connu pour ses commentaires favorables au gouvernement de Hun Sen sur la chaîne de télévision CTN. Le 2 août, il avait perdu la responsabilité de la revue de presse matinale suite à une mention d'un rapport sur la corruption au sein de l'Etat. Soy Sopheap animait également le dimanche soir une émission politique sur cette chaîne progouvernementale détenue par l'homme d'affaires Kit Meng.
« J'ai rapporté souvent les propos du chef du gouvernement, notamment quand il menaçait de destitution ceux, y compris les généraux, qui sont impliqués dans des expropriations de terres », a affirmé Soy Sopheap au journal Cambodge Soir.
En juillet dernier, le rédacteur en chef de Sralanh Khmer, You Saravuth, avait été contraint de se réfugier en Thaïlande après avoir été poursuivi en justice pour diffusion de "fausses informations" et menacé de mort. Il avait publié un article impliquant Hun Tho, un neveu du Premier ministre Hun Sen.
-- Vincent BrosselAsia - Pacific DeskReporters Sans Frontières5 rue Geoffroy Marie75009 Paris33 1 44 83 84 7033 1 45 23 11 51 (fax)
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